Quelles sont les perspectives pour 2016 ?
G.M. : Il y a trois grands paramètres à prendre en compte. Il y a eu une très forte hausse de la demande, par exemple dans les pays occidentaux en 2015, liée à la baisse du prix du pétrole, et on ne sait pas si cette demande va se poursuivre en 2016, notamment en Chine. Des analystes ont fait passer l’idée que les chiffres de la croissance chinoise, notamment ceux de la consommation d’énergie, ne sont pas conformes à la réalité. Ce n’est pas la position du FMI, mais cette idée alimente les incertitudes sur la situation chinoise. Y aura-t-il un atterrissage brutal de la Chine ? Cette idée a provoqué les chutes sur les marchés financiers asiatiques depuis le début de l’année.
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