Le groupe aéronautique européen Airbus a dû passer une charge exceptionnelle de près de 2 Md€ au premier semestre 2016, dont 1,026 Md€ rien que pour l’A400M.
Les autres charges exceptionnelles prises en compte se montent à 385 M€ pour l’A350 et 509 M€ pour la réévaluation du taux de change entre l’euro et le dollar.
Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre a diminué de 1 % sur un an à 16,572 Md€ et le résultat opérationnel avant charges exceptionnelles a reculé de 4 % sur la période à 1,183 Md€.
En tenant compte des charges et des revenus exceptionnels, ce dernier chiffre a bondi de 51 % par rapport au deuxième trimestre 2015, en atteignant 1,491 Md€ notamment grâce à 868 M€ provenant de la vente des parts d’Airbus chez Dassault Aviation, 1,139 M€ issus de la création d’Airbus Safran Launchers et 85 M€ générés par des changements de périmètre d’Airbus Commercial et Airbus Defence & Space.
La livraison des A350 tourne elle aussi au ralenti, et le groupe doute de pouvoir livrer 50 appareils cette année comme prévu. Les problèmes de sous-traitance – en premier lieu avec Zodiac Aerospace qui continue à avoir des difficultés notamment avec les toilettes de l’appareil – sont pointés du doigt. Sur le premier semestre, le CA du groupe est resté stable à 28,755 Md€.
Le groupe maintient pour 2016 sa prévision de livrer 650 appareils. Quant à l’A400M, ses livraisons doivent être désormais « rééchelonnées », selon le communiqué du groupe.
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