Confirmant les prévisions des analystes, l’A400M a encore lourdement pesé dans les comptes d’Airbus en 2017. Le programme d’avion de transport militaire, handicapé par les retards, les problèmes de moteurs et les exigences de ses pays de lancement a coûté l’an dernier 1,3 Md€ au groupe, dont 1,1 Md€ rien qu’au dernier trimestre.
L’accord cadre pour un nouveau calendrier, durement négocié depuis un an, devrait selon le constructeur « sensiblement réduire les risques résiduels du programme ». Après les 2,2 Md€ passés en 2016, le groupe aura donc perdu près de 3,5 Md€ en deux ans. Mais les dirigeants ont voulu se concentrer sur les éléments positifs, avec « une amélioration de la production qui a permis la livraison de 19 appareils en 2017 », a précisé le directeur financier Harald Wilhelm. « Le pire est clairement derrière nous », a martelé le patron Tom Enders, qui espère aussi des ventes à l’export « une fois que l’avion est mature ».
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