Le 2 septembre au matin, l’Esoc a dû commander au satellite Aeolus, qui utilise un lidar pour expérimenter la surveillance des vents, d’allumer ses propulseurs afin d’augmenter l’altitude de son orbite et d’éviter ainsi une collision avec l’un des 60 satellites Starlink déployés sur orbite basse par SpaceX le 23 mai dernier.
Ces manœuvres d’évitement sont monnaie courante. En 2018, l’Esoc en a effectué 28 pour limiter les risques de collision avec des débris orbitaux.
Cette fois-ci, la différence vient du fait que le satellite était non seulement actif et dûment identifié mais qu’en outre son opérateur, une unité de SpaceX, a été notifié du risque et a néanmoins choisi de ne pas manœuvrer, estimant le danger trop faible.
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