La Commission européenne a donné son feu vert à la recapitalisation d’Air France, qui prévoit une augmentation de capital pouvant aller jusqu’à 1 Md€, et la conversion du prêt de 3 Md€, accordé l’an dernier par la France, en un instrument de capital hybride. Assimilé à des fonds propres, il réduira la dette du groupe.
En contrepartie, la compagnie tricolore va renoncer à 18 créneaux horaires (droits de décollage et d’atterrissage) par jour, sur l’aéroport d’Orly, soit neuf vols aller-retour, qui seront attribués à des compagnies concurrentes. Cette disposition était l’un des points d’achoppement avec la Commission européenne, qui en réclamait 24.
« C’est une bonne nouvelle pour Air France et pour tous les Français », s’est félicité Bruno Le Maire. Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance a indiqué sur Twitter : « En apportant un nouveau soutien financier à Air France et en devenant le premier actionnaire, l’État réaffirme son engagement aux côtés de la compagnie et de ses salariés ». Son homologue néerlandais, Wopke Hoekstra, a lui aussi employé Twitter pour commenter : « Il est dans l’intérêt public de la France et des Pays-Bas que les compagnies aériennes Air France et KLM traversent cette crise tout en se concentrant sur leur développement continu et en maintenant leur position d’acteur incontournable du secteur aéronautique européen. »
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