Le nombre de suppression de postes pour faire face à la crise du Covid-19 a été annoncé par Airbus le soir du 30 juin, à l’issue d’un trimestre marqué par un confinement global et un arrêt de la quasi-totalité du trafic aérien. Le géant européen va se séparer de plus de 11 % de ses effectifs et n’exclut pas pour l’heure d’en passer par des licenciements secs, afin de surmonter une « crise sans précédent » et préparer le rebond, attendu en 2022 au plus tôt.
« Nous devons agir maintenant pour préserver Airbus et protéger son avenir », a déclaré le patron d’Airbus, Guillaume Faury, dans une vidéo postée sur le site du constructeur aéronautique. « Le chemin de la reprise sera lent et fragile et une grande part d’incertitude reste à venir », a-t-il ajouté.
Airbus va supprimer 5 100 postes en Allemagne, 5 000 en France (sur 49 000), 1 700 au Royaume-Uni, 900 en Espagne et 1 300 sur les autres sites du groupe dans le monde d’ici à l’été 2021. Ces suppressions visent principalement la division aviation commerciale du groupe et des filiales comme Stelia Aerospace ou Premium Aerotec en Allemagne. Airbus emploie 135 000 salariés dans le monde, dont 81 000 dans l’aviation commerciale.
Cet article compte 880 mots.