L’Europe a décidé de montrer les muscles. Face à la menace des États-Unis d’imposer de nouveaux droits de douane dans le cadre du vieux conflit Airbus-Boeing devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Vieux continent promet de « défendre fermement ses intérêts » si Washington décide de passer aux actes.
« Nous sommes déterminés à poursuivre un agenda commercial positif avec les États-Unis, mais nous sommes prêts à défendre fermement nos intérêts si nécessaire dans le cadre des règles de l’ OMC », a déclaré le 1er octobre Ville Skinnari, ministre du Commerce de la Finlande, à l’issue d’une réunion à Bruxelles avec ses collègues européens.
Les États-Unis ont les premiers engagé un contentieux devant l’ OMC en 2004, en accusant les Européens d’accorder des subventions illégales en faveur d’Airbus. En réponse, l’Union européenne a accusé Boeing d’avoir également reçu des subventions illégales du gouvernement américain. Les deux affaires se sont soldées par des victoires de chacun des camps au détriment de l’autre, autorisant chacune des deux parties à infliger des sanctions à l’autre.
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