Après la Russie, les États-Unis, l’Australie, la Chine, l’Inde et la Turquie, l’Europe elle aussi s’intéresse aux drones de combat collaboratif de type « ailier fidèle », ces gros effecteurs déportés susceptibles d’accompagner les appareils pilotés dans leurs missions. Airbus Defence & Space dévoile un concept au salon ILA de Berlin, mais Dassault Aviation travaille déjà sur son propre drone.
Deux drones « ailier fidèle » pour des alliés difficiles. Ce n’est pas vraiment une surprise. En mars dernier, Dassault Aviation annonçait que, dans le cadre de la nouvelle Loi de programmation militaire française adoptée le 13 juillet 2023, il lançait le développement du standard F5 du Rafale et qu’il s’accompagnerait de celui d’un drone de combat. Or le partage des tâches adopté sur le programme Scaf (Système de combat aérien futur), s’il confie la maîtrise d’œuvre de l’avion de combat NGF (Next Generation Fighter) à l’avionneur français, donne la responsabilité des gros effecteurs déportés censés l’accompagner, à Airbus DS Deutschland.
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