Les biocarburants tels que le biokérosène vont-ils permettre au transport aérien d’atteindre ses objectifs de réduction d’émission des gaz à effet de serre ? Selon l’Iata (Association internationale du transport aérien), l’emploi de SAF (Sustainable Aviation Fuels), permettrait de réduire de 80 % les émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du circuit de production et d’exploitation, puisque les végétaux utilisés pour fabriquer le biokérosène ont eux-même poussé en puisant le gaz carbonique dans l’atmosphère. Airbus et Rolls-Royce, associés au DLR, le centre de recherche aérospatiale allemand, et au raffineur finlandais Neste, ont donc lancé une campagne d’essais avec un A350 alimenté à 100 % en SAF. Il s’agira d’évaluer les performances, y compris en termes environnementaux, de ces carburants de synthèse.
L’étude Eclif3 (Emission and Climate Impact of Alternative Fuels) sera menée au sol et en vol à l’aide d’un A350-900 propulsé par des moteurs Rolls-Royce Trent XWB.
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