Victime collatérale de la crise du Covid-19, le secteur aérien est affaibli. Peu importe que le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ne lui attribue, en temps normal, que 2 à 3 % des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, loin derrière les secteurs de l’énergie, du bâtiment, du textile ou même du numérique, les militants écologistes radicaux en ont fait le bouc émissaire de leur lutte pour le climat.
Le message antiaérien est tellement bien rodé dans les médias et les réseaux sociaux que plus aucune communication sur les questions climatiques ne s’illustre autrement qu’avec un avion, devenu synonyme de gabegie environnementale.
Pour tenter de désamorcer ce mouvement, Airbus a décidé de jouer la transparence en détaillant l’empreinte carbone de ses avions au cours de leur cycle d’exploitation, et en rappelant les pistes sur lesquelles il travaille pour réduire la facture environnementale de l’aérien.
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