La lettre envoyée au gouvernement britannique n’y va pas par quatre chemins. Alors que depuis un an, Airbus évitait les menaces directes, la direction des sites britanniques a décidé de mettre les pieds dans le plat. Pour le groupe européen, qui emploie 14 000 personnes sur 25 sites en Grande-Bretagne, un accord tardif, inexistant, ou le retour de barrières douanières après la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne pourraient avoir de graves conséquences sur sa présence dans le pays.
Alors que la production d’avions est à son plus haut niveau, pour l’A320 et l’A350, le moindre retard dans le chaîne, provoqué par exemple par des procédures d’exportation complexes, aurait des conséquences catastrophiques pour le groupe. Celui-ci sous-entend donc qu’il ferait mieux de délocaliser avant que la fermeture du marché unique ait lieu.
Airbus met aussi le doigt sur le problème des certifications.
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