Airbus prévoit une demande de 39 000 nouveaux avions commerciaux d’ici à 2040, une prévision – la première depuis la crise du Covid-19 – à peine inférieure à la précédente datant de 2019. Le géant européen estimait alors la demande d’avions neufs à 39 210 d’ici à 2038.
Cette prévision rejoint celle de Boeing, qui sur un périmètre plus large, prévoit également une flotte en très léger retrait à cet horizon par rapport à ce qu’il anticipait avant la pandémie. Dans ses propres prévisions, publiées en septembre, le géant de Seattle table sur une demande de plus de 43 500 avions neufs au cours des vingt prochaines années, contre 44 040 avant la pandémie.
Au cours des vingt prochaines années, « la demande de transport aérien passera progressivement de la croissance de la flotte au retrait accéléré d’avions plus anciens et moins économes en carburant, ce qui nécessitera quelque 39 000 nouveaux avions de passagers et de fret, dont 15 250 pour le remplacement », indique Airbus dans son Global Market Forecast (GMF), dévoilé le 13 novembre en préambule au salon aéronautique de Dubaï.
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