La nouvelle a été annoncée en trois temps. Mardi 28 janvier au matin , Airbus a annoncé qu’il avait abouti à un accord avec les parquets financiers britannique et français, ainsi qu’avec la justice américaine, sur les enquêtes concernant des accusations de corruption et de violation de la réglementation Itar lancées par ces différentes autorités. Le soir, le groupe annonçait le montant des provisions – et donc, a priori, des amendes à payer – qu’il compte faire passer au bilan 2019 pour ces affaires : 3,6 Md€.
L’ accord définitif a finalement été publié le vendredi 31 janvier 2020. Avec une annonce étonnante : le parquet national financier français (PNF) est la juridiction qui recevra la plus grande part de l’amende. L’avionneur a accepté de verser 2,1Md€ sous dix jours aux autorités judiciaires. Les deux autres pays qui poursuivaient Airbus ont validé des amendes de 983M€, pour le Royaume-Uni, et 530M€ pour les États-Unis.
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