Guillaume Faury vise la « deuxième partie de la prochaine décennie » pour le lancement du remplaçant de l’A320, qui sera « très décarbonné » pour répondre aux contraintes environnementales et à l’urgence climatique, a-t-il déclaré dans un entretien au quotidien français Les Échos.
« Dans un environnement réglementaire clarifié, il faudrait compter quatre à cinq ans de développements technologiques pour amener à maturité les technologies nécessaires, avant de pouvoir les embarquer. Notre objectif est de pouvoir mettre en service au plus tard en 2035 des appareils capables de parvenir à la neutralité carbone du transport aérien en 2050 », a indiqué le patron d’Airbus. « Dans cette optique, un tout nouvel avion très décarboné, qui embarquerait les technologies « single pilot operation » [un pilotage avec un seul pilote, pas encore réglementaire], les dernières technologies de connectivité, et qui serait produit sur un outil industriel très automatisé – ce qui est une autre de nos priorités – correspondrait à un lancement de programme dans la deuxième partie de la prochaine décennie », a-t-il détaillé.
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