Airbus s’enlise dans un conflit social au Québec

FAL A220 Airbus Mirabel
La chaîne de production des A220 à Mirabel avait été mise en place par Bombardier. Crédit : Airbus Canada.
La production de l’A220 au Québec est perturbée par un mouvement social larvé autour de la négociation d’une nouvelle convention collective pour les salariés d’Airbus. Un nouvel accord approuvé par l’avionneur et le principal syndicat a été repoussé par les salariés.

Pour la troisième fois, les salariés d’Airbus Canada, à Mirabel au Québec, ont rejeté une offre du groupe en vue du renouvellement de leur convention collective. Par 68,15 % des suffrages exprimés, les 1 300 salariés de l’usine où sont assemblés les A220 ont voté contre les propositions de la direction en dépit de la recommandation du syndicat des machinistes de l’approuver.

Par deux fois déjà, les salariés s’étaient prononcés contre les propositions précédentes d’Airbus, le 17 mars par 99,6 % des voix et le 7 avril à 99,9 %. Cette fois pourtant, un accord semblait à portée de main alors que l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (Aimta) avait recommandé de voter pour.

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