Alors que quatorze satellites de télécommunications géostationnaires ont été lancés en 2019, Thales Alenia Space (TAS) en a livré quatre, dont un au sol, et Airbus deux, ainsi qu’une plateforme (pour TAS) et une charge utile (pour Northrop Grumman). Cela marque un quasi-doublement par rapport à 2018 mais reste faible par rapport à la cadence du début de la décennie.
Les deux constructeurs ayant des activités diversifiées, notamment dans les constellations, ils ont pu compenser les limitations de leur marché principal dans d’autres domaines. TAS a ainsi livré les derniers satellites des constellations Iridium Next (dix sur orbite et six en réserve au sol) et O3b, tandis qu’Airbus, via sa coentreprise OneWeb Satellites, a livré les dix premiers satellites OneWeb, produits à Toulouse, dont six ont été lancés.
S’ajoutent à cela des satellites d’observation de la Terre, tels que FalconEye 1 pour les Émirats arabes unis, détruit dans l’échec du Vega le 11 juillet, dont Airbus avait assuré la maîtrise d’œuvre avec une charge utile de TAS. Il a aussi livré le premier satellite océanographique Sentinel 6 avec un radar altimètre de TAS, pour un lancement en 2020. De son côté TAS a réalisé le premier satellite radar italien Cosmo-Skymed de seconde génération (CSG), lancé en décembre.
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