Les dernières élections régionales en Bavière et en Hesse ont offert aux partis chrétiens-démocrates CSU et CDU des résultats dont la droite française peut seulement rêver : 37 % pour la CSU en Bavière, 28 % en Hesse, les deux partis restants largement en tête des votes.
Pourtant, il s’agit pour la droite allemande d’un échec, dont Angela Merkel a tiré les conséquences : après 18 ans à la tête du parti, elle ne se représentera pas lors du congrès le 7 décembre prochain. Elle souhaite néanmoins rester chef de gouvernement jusqu’à la fin de son mandant en 2021, alors même qu’elle n’aura plus de fonction partisane. La situation, originale, devrait provoquer des remous, surtout si le nouveau chef de la CDU est un adversaire politique et la critique ouvertement.
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