L’Allemagne veut son microlanceur

HyImpulse Microlanceur
Le petit lanceur allemand HyImpulse. Crédit : HyImpulse.
Le maintien d’un accès autonome à l’espace au niveau européen qui soit économiquement viable doit s’accommoder de volontés nationales qui visent développer un programme de microlanceur en propre, quitte à cannibaliser des budgets et créer des concurrences internes.

Toutes les négociations lancées au niveau européen pour tenter de rationaliser la filière des lanceurs et la rendre compétitive face à la concurrence internationale doivent désormais introduire un chapitre sur le sujet du microlanceur, imposé principalement par l’Allemagne. À Berlin, nul n’a oublié qu’avant d’être un projet européen, Vega était une initiative italienne. Le petit lanceur à propulsion solide c’est finalement révélé avoir les bonnes caractéristiques pour le marché de l’observation de la Terre, grâce à la miniaturisation des satellites, qui permet aujourd’hui de faire avec un satellite de 1 t, ce qui autrefois en nécessitait un de 3 ou 4 t.

L’Allemagne, qui avait misé sur le petit lanceur russe Rokot, dérivé d’un missile balistique était restée à l’écart du programme et aujourd’hui, même si elle est un acteur de premier plan sur Ariane 6, elle n’a pas « son » lanceur.

Cet article compte 1 250 mots.

[…]

Ce contenu est réservé aux abonnés.      S’abonner

AUCUN COMMENTAIRE