Alors que des puissances émergentes possèdent ou sont en passe d’acquérir un réel savoir-faire en matière de construction d’avions, la conception et la production de moteurs apparaît comme un bastion imprenable. Depuis l’industrialisation de l’aviation, la propulsion militaire comme civile est ainsi l’apanage d’un cercle très fermé où se retrouvent les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie. Qu’il s’agisse du brésilien Embraer, du chinois Comac ou de l’indien HAL (aéronefs de combat), tous ont fait appel à des motoristes issus de ces quatre pays pour équiper leurs avions. Ce paradigme pourrait pourtant changer dans les prochaines années sous les coups de boutoir de la Chine, qui vient de créer Aero-Engine Corporation of China (AECC). Il s’agit d’une « avancée stratégique » pour reprendre les mots du Président chinois Xi Jinping.
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