La décision européenne, en avril, d’approuver l’échange et la collecte des données passagers a remis sur le devant de la scène ce sujet polémique. Mais la France n’a pas attendu 2016 pour s’y consacrer : un système national sera expérimenté prochainement.
Lorsque l’on parle de données des dossiers passagers, on pense immédiatement aux États-Unis, voire à l’Australie, au Canada et au Royaume-Uni, mais pas à la France. Pourtant l’Etat français se prépare depuis plusieurs années pour l’exploitation de ces informations rendues célèbres sous l’acronyme anglais PNR (Passenger name record), mais aussi des renseignements préalables sur les voyageurs, dits API (Advanced passenger informations).