Le 30 juin est passé et, sans surprise depuis la conclusion du Conseil de l’ESA des 13 et 14 juin, ArianeGroup n’a pas reçu les garanties demandées pour la mise en production du nouveau lanceur européen. D’un autre côté, tout retard contractuel dans la passation des contrats de production avec les partenaires industriels risque de repousser l’introduction du lanceur.
« L’industrie a déjà toutes les garanties qu’il lui faut et un texte est en cours de finalisation en ce sens », estime Jean-Yves Le Gall, président du Cnes et du conseil de l’ESA. Le constat est simple : l’Europe ne dispose pas des outils juridiques pour mettre en place un « Buy European Act » et aucune entité n’a reçu mandat de l’ensemble des organismes institutionnels européens et nationaux pour négocier un contrat cadre avec Arianespace pour une moyenne de cinq lancements d’Ariane 62 par an (ou équivalent, une Ariane 64 valant pour deux Ariane 62).
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