La machine de guerre mise en route en 2014 pour développer Ariane 6 va arriver en bout de course. Le nouveau lanceur européen doit effectuer son premier vol en juillet 2020 et remplacer définitivement Ariane 5 avant 2023. La fin de ce développement annonce une baisse des besoins en ingénierie pour ArianeGroup qui va donc devoir en tirer les conséquences.
La direction de la coentreprise d’Airbus et Safran va devoir réduire ses effectifs, qui s’élèvent aujourd’hui à 9 000 personnes, à moins de 7 000 d’ici 2022. Le chiffre, annoncé en Comité central d’entreprise le 8 novembre, a été dénoncé par les syndicats le 12. Quelque 1 300 départs à la retraite sur cinq ans ne seront pas compensés par de nouvelles embauches tandis que 1 000 départs volontaires seront encouragés, notamment en faisant jouer les possibilités de mobilité à l’intérieur des groupes des maisons-mères.
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