Arianespace a maintenu son rang en 2017

Inmarsat S/Hellas Sat 3
Mise sous coiffe du satellite Inmarsat S/Hellas Sat 3, une des douze charges commerciales géostationnaires mises sur orbite par Arianespace en 2017. Crédit : ESA - Cnes - Arianespace.
Malgré un marché dépressif, une crise en Guyane et une concurrence féroce, Arianespace a bouclé une bonne année en 2017. Les objectifs fixés pour 2018 sont ambitieux mais accessibles.

En dépit d’une conjoncture difficile et de la communication tonitruante de son principal concurrent, Arianespace, désormais filiale à 74 % d’ArianeGroup, a bouclé une bonne année en 2017 et attaque 2018 avec un carnet de commandes chargé et un manifeste ambitieux.

Certes, douze missions devaient décoller de Guyane en 2017 et il n’y en a eu que onze, mais cela n’a rien à voir avec les lanceurs, juste avec la disponibilité des satellites. Arianespace a également su absorber en deux mois à peine les 45 jours de retard causés par les troubles qui ont agité la Guyane au printemps. En quatre ans, 45 missions ont été effectuées de Guyane, pour la plupart sans report lié au système de lancement.

Treize charges commerciales ont ainsi pu être satellisées l’an dernier, dont douze sur orbite de transfert géostationnaire. Le système européen reste donc leader du marché devant SpaceX qui n’a satellisé que douze charges commerciales dont sept sur le marché géostationnaire. Cinq charges gouvernementales européennes ont également été lancées par Arianespace (cf. tableau). Le chiffre d’affaires correspondant avoisine 1,3 Md€.

Cet article compte 1 780 mots et deux tableaux.

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