Les équipes d’Arianespace et de ses partenaires ne vont pas chômer dans les mois qui viennent. Le calendrier des opérations est chargé, les enjeux sont cruciaux et les incertitudes sont légion, car de nombreux rendez-vous vont dépendre de critères externes, principalement des dates d’arrivée des satellites et des lanceurs, ainsi que du bon déroulement des essais.
Pour ses activités traditionnelles, la filiale d’ArianeGroup prévoit jusqu’à cinq vols d’Ariane 5, a annoncé Stéphane Israël, P-DG d’Arianespace, lors de ses traditionnels vœux à la presse le 7 janvier. Cela représente la moitié des exemplaires restants du lanceur historique et permettra de mettre sur orbite dix satellites géostationnaires grâce aux lancements doubles systématiques. « Chaque lancement d’Ariane 5 est équivalent à deux lancements de la concurrence. »
Jusqu’à quatre Soyouz et trois Vega doivent aussi décoller de Guyane. Ces lancements se succéderont à un rythme soutenu à partir du 16 janvier et la mission Ariane 5 VA251. Il faut remonter à 2001 pour retrouver un lancement aussi tôt dans l’année. Une deuxième Ariane 5 suivra dès février.
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