En dépit de la crise sanitaire, d’un marché géostationnaire morose et de difficultés techniques qui ont entraîné l’arrêt des vols d’Ariane 5 pendant 349 jours, Arianespace a bouclé une année 2021 qui devrait se solder à l’équilibre financier. Quinze missions ont été réalisées, dont onze au second semestre, toutes avec succès et plusieurs nouveaux records ont été établis. L’objectif fixé pour 2022 sera de maintenir ce niveau d’activité, tout en introduisant deux nouveaux lanceurs – Vega C et Ariane 6 – avec la possibilité de monter à 17 missions dans la peu vraisemblable hypothèse où aucun retard ne serait enregistré.
L’année passée a été dominée par des lancements pour OneWeb sur Soyouz 2, avec trois vols depuis Baïkonour et cinq de Vostotchniy, auxquels on peut rajouter un lancement de Soyouz ST au départ de Kourou pour mettre sur orbite deux satellites de navigation européens Galileo. Vega est revenu en vol après son échec de novembre 2020 et a effectué trois missions, tandis qu’Ariane 5ECA, immobilisée par une anomalie détectée sur sa coiffe, à elle aussi volé trois fois, finissant l’année sur le lancement le jour de Noël du télescope spatial James Webb de la Nasa – la charge scientifique la plus chère de tous les temps – dans le cadre d’un contrat financé par l’ESA.
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[…] Après quinze lancements en 2021, Arianespace va devoir faire aussi bien en 2022, tout en accueillant Vega C et Ariane 6 dans sa gamme. […]