Le constructeur de biturbopropulseurs a réussi à maintenir ses résultats en 2018 malgré l’impossibilité de livrer tous les avions commandés par Iran Air.
L’année a été chargée pour le constructeur franco-italien, détenu à parts égales par Airbus et Leonardo. ATR a de nouveau changé de patron, avec l’arrivée de Stefano Bortoli, troisième président exécutif en deux ans à prendre les rênes de l’avionneur. Les résultats ont été conformes aux espérances, avec 76 livraisons réalisées dans l’année (contre 80 en 2017). La performance reste belle si on considère que l’avionneur n’a pu livrer que treize des vingt appareils de la commande passée par Iran Air avant la fin de l’accord commercial imposé par le retrait des États-Unis du Plan d’action conjoint, le 8 mai 2018. D’autant plus que vingt options supplémentaires ont été simplement annulées.
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