Entre Vienne et Manching, le torchon brûlait depuis un moment. Vendredi 7 juillet, le ministre de la Défense Hans Peter Doskozil a fait savoir que le pays retirerait du service ses avions de combat fabriqués à Manching par le consortium Eurofighter dès la fin de la décennie. Cette annonce intervient alors qu’une enquête sur des soupçons de corruption est ouverte contre Tom Enders, patron d’Airbus, et patron de la branche défense d’EADS lors de l’achat par Vienne de quinze appareils.
Vienne prévoit de changer sa flotte dès 2020 en réalisant des économies très substantielles, entre 100 M€ et 2 Md€ d’ici 2049. Le gouvernement n’a pas expliqué ce qui pouvait justifier un écart si important dans cette estimation.
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