L’alternative s’appelle donc SAF. Les progrès technologiques de l’aviation commerciale depuis des décennies, en particulier grâce aux moteurs, ont relégué au second plan la mise en place d’une véritable filière des SAF, par ailleurs largement négligée par les grands groupes pétroliers. Résultat, une production insuffisante et coûteuse, qui entrave le déploiement d’une filière de carburants durables.
Car si les avions sont certifiés aujourd’hui pour voler avec 50 % de SAF, « la réalité est que l’utilisation concrète de carburant durable par les compagnies aériennes est à 0,1 % », a déploré Olivier Andriès, directeur général de Safran. En raison d’un coût 3 a 4 fois plus cher que le kérosène, parce qu’il n’y a pas d’offre ni de demande suffisantes.
Cet article compte 470 mots.
Suite du dossier Aviation 2035 : Boeing tenté sur le milieu de marché