« La décarbonation de l’aviation est probablement la révolution la plus passionnante et la plus importante pour l’aviation », a estimé Guillaume Faury, le patron d’Airbus, lors du Paris Air Forum, organisé par La Tribune, le 21 juin au Bourget.
« Une fois que nous aurons une aviation décarbonée, nous aurons vraiment un moyen de transport qui ne nécessitera pas d’infrastructure au sol, et qui n’endommagera pas l’environnement et l’atmosphère. C’est un peu le Graal. »
Pour les compagnies aériennes, cet appareil devra être un moyen-courrier. Ce segment représente les deux tiers du marché, alors que celui des long-courriers, affecté par la pandémie, a été pourvu en avions de nouvelle génération ces dernières années, avec le 787 et l’A350. « Nous attendons tous, en tant qu’industrie, la prochaine grande avancée sur les monocouloirs », a déclaré Carsten Spohr, le patron de Lufthansa.
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Suite du dossier Aviation 2035 : Du kérozène à l’hydrogène via les SAF