L’aviation militaire suisse sauvée de justesse

F/A-18 suisse
Un F/A-18 suisse à l'entraînement. Crédit : P. Schmidli - DDPS.
Lors du référendum du 27 septembre, les Suisses se sont prononcés en faveur du financement du renouvellement de leurs avions de combat. La faiblesse de l’avance du « oui » va pousser les tenants du programme à la transparence pour éviter que la décision finale du parlement, en 2022, ne soit elle aussi remise en cause.

Il ne s’en est fallu que de 8 670 voix pour que la Suisse ne renonce à avoir sa propre aviation de combat et rejoigne ainsi le club des pays européens qui ne disposent d’aucun moyen d’assurer la police de leur espace aérien : Bosnie-Herzégovine, Chypre, Irlande et Moldavie. L’Albanie, l’Estonie, l’Islande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Macédoine du Nord, le Monténégro et la Slovénie ne possèdent pas d’avion de combat non plus, mais ces pays bénéficient de la protection de leurs partenaires de l’Otan.

Le financement du renouvellement de la flotte d’avions de combat de l’armée suisse a été approuvé par 50,14 % des votants, avec une participation qui a plafonné à 59,4 %. À l’exception du Valais, d’où est originaire le ministre de la Défense Viola Amherd, tous les cantons francophones se sont prononcés contre l’acquisition des nouveaux avions, tout comme le Tessin italophone. Les cantons germanophones ont soutenu le « oui ».

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