Ainsi qu’ont dû longuement l’expliquer en leur temps les promoteurs du programme Galileo, un système de navigation par satellite est un outil de souveraineté. Il permet à qui l’exploite de garantir à ses utilisateurs un service de datation et de géolocalisation de grande qualité, pilier de nombreuses applications civiles et militaires – du guidage à l’agriculture de précision, en passant par la synchronisation des réseaux cellulaires et le cryptage des échanges bancaires.
Les efforts entrepris par la Chine pour développer le système Beidou à un niveau global s’inscrivent donc pleinement dans la stratégie de Pékin de hisser et maintenir le pays au niveau de grande puissance mondial. A contrario, son rival traditionnel, l’Inde, se contente d’une couverture régionale avec son propre système Navic (ex-Indian Regional Navigation Satellite System ou IRNSS).
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