Dans l’aérien aussi, le monde d’après ne sera pas très différent. La compétition entre Airbus et Boeing repart à la faveur de la reprise du trafic aérien, mais les deux géants ne disposent pas des mêmes atouts face aux nouvelles lignes de force se dessinent dans le secteur. Le premier entend accélérer en profitant de son avantage sur le moyen-courrier, tandis que le second est entravé par la crise du 737 MAX et les difficultés qu’il rencontre sur ses deux autres programmes phares, le 787 et le 777X.
Déjà éreinté financièrement par la crise du 737 MAX, à laquelle s’est ajoutée celle du Covid-19, Boeing ne ménage pas ses efforts pour se remettre en ordre de bataille. Il est parvenu à résorber plus vite que prévu le stock de 737 MAX invendus qu’il avait en inventaire, en plaçant auprès de compagnies aériennes la très grande majorité de la centaine d’appareils qu’il avait encore sur les bras l’été dernier, selon le Wall Street Journal. Il ne lui en resterait plus qu’une dizaine pour lesquels il doit encore trouver preneur. L’avionneur prévoit dans le même temps de livrer d’ici l’année prochaine les quelque 400 exemplaires du 737 MAX en attente de livraison, ce qui lui permettra de recommencer à générer du cash sur le programme après une crise qui lui a coûté 20 Md$.
Mais plusieurs obstacles se dressent encore sur son chemin. Boeing a connu une année difficile, avec des suspensions temporaires des livraisons sur ses deux programmes phares, le 787 et le 737 MAX, qui l’ont retardé au moment où il tentait de refaire une partie de son retard sur son rival. Au plus fort de la crise, l’avionneur américain avait jusque 450 monocouloirs et près d’une centaine de 787 immobilisés.
Cet article compte 1 460 mots.
[…] Que ce soit avec le 737 MAX, le 777X ou le 787, Boeing rencontre des difficultés pour la reprise de ses activités après deux ans de crise. Pour retrouver son rang face à Airbus, il lui manque aussi un avion de milieu de gamme, qui semble difficile à lancer à la veille de ruptures technologiques pour la décarbonation du transport aérien. Dans l’aérien aussi, le monde d’après ne sera pas très différent. La compétition entre Airbus et Boeing repart à la faveur de la reprise du trafic aérien, mais les deux géants ne disposent pas des mêmes atouts face aux nouvelles lignes de force se dessinent dans le secteur. Le premier entend accélérer en profitant de son avantage sur le moyen-courrier, tandis que le second est entravé par la crise du 737 MAX et les difficultés qu’il rencontre sur ses deux autres programmes phares, le 787 et le 777X. Déjà éreinté financièrement par la crise du 737 MAX, à laquelle s’est ajoutée celle du Covid-19, Boeing ne ménage pas ses efforts pour se remettre en ordre de bataille. Il est parvenu à résorber plus vite que prévu le stock de 737 MAX invendus qu’il avait en inventaire, en plaçant auprès de compagnies aériennes la très grande majorité de la centaine d’appareils qu’il avait encore sur les bras l’été dernier, selon le Wall Street Journal. Il ne lui en resterait plus qu’une dizaine pour lesquels il doit encore trouver preneur. L’avionneur prévoit dans le même temps de livrer d’ici l’année prochaine les quelque 400 exemplaires du 737 MAX en attente de livraison, ce qui lui permettra de recommencer à générer du cash sur le programme après une crise qui lui a coûté 20 Md$. Mais plusieurs obstacles se dressent encore sur son chemin. Boeing a connu une année difficile, avec des suspensions temporaires des livraisons sur ses deux programmes phares, le 787 et le 737 MAX, qui l’ont retardé au moment où il tentait de refaire une partie de son retard sur son rival. Au plus fort de la crise, l’avionneur américain avait jusque 450 monocouloirs et près d’une centaine de 787 immobilisés. Cet article compte 1 460 mots. […]