Le 5 novembre, Boeing a dévoilé sa propre vision du retour d’astronautes américains sur la Lune dans le cadre du programme Artemis de la Nasa. Face à l’équipe présentée le 22 octobre par Blue Origin et à laquelle participent Lockheed Martin et Northrop Grumman, Boeing a décidé de faire cavalier seul avec un module lunaire HLS (Human Lander System) qui se démarque de celui de ses concurrents par son autonomie.
L’appel d’offres lancé par la Nasa le 30 septembre portait sur un véhicule capable de faire l’aller-retour entre la station Lunar Gateway et le pôle sud de la Lune lors de la mission Artemis 3. La proposition de Boeing a été conçue dans ce sens avec un petit bonus : elle peut se passer de la Lunar Gateway. L’idée serait alors d’être capable d’effectuer la mission même si l’assemblage du complexe sur orbite lunaire est retardé, voire annulé, pour des raisons techniques et budgétaires, tout en tenant l’objectif de 2024 cher à l’administration Trump.
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