Le vote des Britanniques le 8 juin pourrait avoir une influence importante sur les conditions de sortie du pays de l’Union Européenne, alors que celle-ci a décidé de présenter un front uni face au royaume.
Les Européens ont clairement montré leur soulagement lors de l’élection d’Emmanuel Macron. Sa volonté de faire l’Europe de la Défense et ses positions pro-européennes tranchent il est vrai avec celles de son adversaire du second tour.
Cette victoire place le Premier ministre britannique Theresa May dans une position plus compliquée, la privant du soutien des partisans d’une dissolution de l’Union Européenne. Si Emmanuel Macron s’est opposé à l’idée de « punir » la Grande-Bretagne, ses collègues de la Commission penchent eux vers une solution difficile et contraignante : obliger le Royaume-Uni à signer des accords d’échange avec chacun des 27 pays, et non avec l’Union dans son ensemble.
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