Vu du secteur spatial, un Brexit pourrait largement faire figure de non-événement. Le Royaume-Uni restera dans l’ESA qui lui ouvrira la porte des programmes communautaires.
Après avoir passé six mois comme astronaute européen à bord de la Station spatiale internationale, le Britannique Tim Peake va revenir sur Terre le 18 juin, à cinq jours de l’échéance du référendum. Sa sélection, en 2009, avait surpris, car le Royaume-Uni s’est pendant longtemps comporté en puissance spatiale timide par rapport à ses moyens. Londres était farouchement opposé aux vols habités et notamment au programme Hermes dans les années 1980, ce qui avait justifié son refus de contribuer à Ariane 5.