Étonnant épilogue au passage sous le Chapitre 11 de l’opérateur de la constellation Oneweb, celui-ci pourrait être renfloué avec l’appui de Londres qui souhaite ainsi se doter d’une alternative au Galileo européen.
À l’heure où nous publions ces lignes, la cour fédérale des faillites du District Sud de l’État de New York évalue les offres des repreneurs potentiels de la constellation OneWeb, dont l’opérateur s’est placé sous la protection de la loi américaine sur les faillites le 27 mars. Les offres ont été déposées le 26 juin, pour racheter tout ou partie des actifs : fréquences, infrastructures (dont les satellites) et participations.
L’offre donnée favorite est la plus inattendue. Elle émane d’un consortium mené par le groupe indien Bharti, actionnaire initial de OneWeb à 5,14 %, mais surtout elle bénéficie d’un soutien de taille de la part du gouvernement britannique, conséquence indirecte du Brexit.
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