Depuis 2014, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni, rejoints en 2018 par la Pologne, le Portugal et la Roumanie, partagent leurs ressources optiques et radar pour assurer la protection des satellites européens des risques de collision avec des débris orbitaux voire d’autres satellites.
En quittant l’UE, Londres quitte aussi le consortium, au moins tant qu’un accord bilatéral – qui ne semble pas à l’ordre du jour tant à Londres qu’à Bruxelles – n’est pas conclu. Pascal Faucher, Président de l’EUSST, avoue son impuissance face à un processus qu’il ne maîtrise pas, puisqu’il ne sait même pas quand, à partir du 31 janvier, les Britanniques se retireront effectivement. « J’attends le courrier de la Commission », résume-t-il.
Cet article compte 350 mots.