Le Brexit continuait à agiter les marchés boursiers vendredi après-midi. La décision des Britanniques de quitter l’Union Européenne à 51,9% selon les chiffres définitifs du référendum n’a cessé d’alimenter une vague de cessions de titres. La question des procédures désormais à mettre en place, ainsi que les nouvelles réglementations, mais également de l’avenir de la coopération industrielle et politique ont alimenté les inquiétudes, toujours néfastes pour les marchés.
Les valeurs aéronautiques se sont repris après une baisse très forte en début de matinée. A une heure de la clôture, Airbus reculait de 5%, comme Safran. Air France KLM perdait pour sa part plus de 11% à Paris, alors que easyJet perdait 14% et IAG chutait de 20% à Londres. Ryanair limitait les pertes à 7%.
Les autres valeurs industrielles souffraient beaucoup, Renault et Peugeot dégringolant respectivement de 13% et 16%.
Les valeurs qui souffraient le plus étaient les banques et les assureurs qui chutaient entre 12% pour le Crédit Agricole et 19% pour la Société générale.
Les grandes entreprises, qui s’étaient largement exprimé contre le Brexit depuis le début de l’année, doivent désormais s’adapter à une situation inconnue. Airbus a réagi à la nouvelle, en disant vouloir « minimiser les effets » de la sortie de l’UE tout en étudiant les conséquences à long terme.
A l’ouverture, c’était la bérézina pour les valeurs boursières. Airbus a chuté de près de 9%, mais les valeurs les plus atteintes sont les compagnies aériennes. Air France-KLM perdait plus de 11%. Sur le Footsie 100 de Londres, la chute était encore plus rude : easyJet perdait 21%, et IAG touchait le fond en dégringolant de 33%.
Dans le spatial, Inmarsat, déjà bien affecté par la baisse générale du secteur à la suite de l’annonce des résultats d’Eutelsat, avait perdu 7% en début de matinée.
Tous les ordres de Bourse passés avant l’ouverture ont fait plonger les marchés, qui se sont ensuite repris au cours de la journée.
Seules les valeurs minières profitaient de la tempête. La ruée vers l’or, valeur refuge en cas de crise, se confirmait une fois de plus, avec Rangold qui bondissait de 25% sur la place londonienne et Fresnillo plus de 15%.
Cet article sera actualisé au cours de la journée.