Les scénarios envisagés pour la reprise du marché commencent à être pris en compte par l’industrie. Entre reports et annulations de commandes d’une part et la possible consolidation des flottes, les hausses de cadence sur les moyen-courriers seront reportées et les baisses sur les long-courriers accélérées. Pour les avionneurs, il s’agit de s’adapter à la nouvelle demande, mais aussi de rentabiliser les lignes de production et d’assurer la survie de la chaine d’approvisionnement ainsi que sa capacité à remonter en cadence après la crise.
Airbus a déjà annoncé une réduction d’un tiers de sa cadence de production, alors que « de nombreux clients demandent de différer leurs livraisons », selon son patron Guillaume Faury. Il n’y a « pas d’annulation en vue mais beaucoup de demandes de reports », a-t-il indiqué, « c’est pourquoi nous avons décidé de ne pas produire les avions que nous n’allons pas livrer en 2020. »
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