Acteur stratégique pour la souveraineté française à plus d’un titre, CNIM (Constructions industrielles de la Méditerranée) est en grande difficulté financière, après s’être endetté à la suite de la faillite d’un sous-traitant britannique. Ses activités devraient être vendues.
L’entreprise a pour l’instant fait l’objet d’une offre de rachat non-engageante par Groupe ADF (Ateliers de Fos), un groupe d’ingénierie de Vitrolles, près de Marseille. Celui-ci a répondu à un appel à propositions lancé en mai par la holding Soluni, actionnaire principal de l’équipementier de La-Seyne-sur-Mer, près de Toulon.
Cette solution, si elle aboutit, permettrait de conserver en France la majorité des activités de CNIM, groupe familial fondé en 1856, et qui a racheté Bertin en 2008.
Cet article compte 620 mots.