Une coopération déjà défrichée

Williams veut mettre à profit ses connaissances en aérodynamique venues de la F1. Crédit : Willaims F1.
Alors qu’automobile et aéronautique se côtoient souvent sans se croiser,
quelques acteurs ont pris les devants pour établir es passerelles entre les deux mondes.

Si beaucoup d’acteurs regardent encore de loin les possibilités offertes pas une diversification multisectorielle de leur activité, certains ont déjà franchi le pas. Spécialisée dans l’industrie automobile (course et tourisme), Prodrive a acquis une expertise dans la conception de structures et de carrosseries. Elle a développé pour cela d’importantes compétences sur les matériaux, essentiellement sur les composites, les différentes manières de gagner du poids, mais aussi en aérodynamique ou en systèmes électriques.

Pour la société britannique, « les ingénieurs en technologies avancées ne sont pas spécialisés en aéronautique ou en automobile mais possèdent des capacités en matériaux ou en électricité et peuvent les adapter à différents secteurs. Il y a tellement de croisements naturels ». Elle a ainsi pu mettre en œuvre ses connaissances sur les composites en fibres de carbone en collaborant avec Boeing sur la première classe du 787, mais aussi avec Airbus Defence & Space – Space Systems sur la structure allégée du châssis de l’astromobile européen de la mission ExoMars 2020. Pour ce dernier, Prodrive a développé un composite en fibres de carbone avec une rigidité suffisante, plus importante que celle attendue habituellement en aéronautique.

Airbus DS a fait appel à Prodrive pour la mission ExoMars. Crédit : Esa.
Airbus DS a fait appel à Prodrive pour la mission ExoMars. Crédit : Esa.

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