Le programme d’observation de la Terre européen a été passé au crible par les juges de la Cour des comptes, qui craignent que la politique de gratuité des données ne favorise les géants du « big data » et non l’éclosion d’un nouveau secteur applicatif en Europe.
Une fois n’est pas coutume, les juges de la Cour des comptes, chargés de veiller à la bonne utilisation des deniers publics en France, sont plutôt satisfaits de la gestion du programme européen Copernicus. Pourtant, celui-ci eût facilement pu prêter le flanc à la critique avec son pilotage parallèle par l’Union européenne et l’Agence spatiale européenne – et donc à travers deux règles de marchés publics différentes – d’un budget pharaonique de 8,4 Md€ jusqu’en 2020.