La surcapacité évoquée par Guillaume Faury concerne particulièrement le segment long-courrier, pour lequel on attendait un renouvellement des flottes à l’orée des années 2020. Le rétrécissement attendu du marché, l’arrivée d’avions sur le marché de l’occasion du fait de compagnies exsangues ou plus simplement mises en liquidation risque de saturer un segment qui montrait déjà des signes de faiblesse avant cette crise. Le segment des moyen-courriers, plus dynamique et qui représente 75 % des quelque 23 000 avions en service aujourd’hui, aura plus de facilité à absorber le choc. Le cabinet de consultants aéronautiques Ascend by Cirium estime le surplus d’avions à 5 000 tous segments confondus, une fois la crise passée, a rapporté l’agence Reuters, selon laquelle les avionneurs s’attendent à de fortes baisses des cadences de production de long-courriers.
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