Le chiffre de livraisons des avions étaient connus et Dassault Aviation a annoncé des résultats en ligne avec ces éléments. Avec 49 livraisons de Falcon et 9 de Rafale, l’avionneur a réalisé un chiffre d’affaires de 4,8 Md€. Au niveau du résultat net de 489 M€, l’avionneur a pu compter sur 26 % du bénéfice de Thales, dont il est grand actionnaire, pour un montant de 241 M€. Les prises de nouvelles commandes se sont montées à 3,1 Md€ dont 756 M€ pour la Défense et 2,4 Md€ pour la famille Falcon, avec un taux de renouvellement du carnet (book-to-bill) de 0,7.
L’année 2017 a été marquée par la notification de grands contrats, comme la levée de 12 options au Qatar. L’acompte pour ce contrat est attendu « dans les prochaines semaines », a expliqué Éric Trappier. Le P-DG de Dassault Aviation a présenté les résultats de l’entreprise au siège à Saint-Cloud en présence de son prédécesseur Charles Edelstenne et du principal actionnaire Serge Dassault.
Les bons résultats de l’entreprise permettent d’ailleurs le versement aux actionnaires d’un dividende encore amélioré, à 15,3 € par action, dont une grande partie est réinjectée dans l’entreprise par la famille propriétaire. Fort de son statut de « meilleur employeur de France », Dassault reversera également 99 M€ en participation et intéressement à ses 12 000 salariés.
Fidèle à sa politique de long terme, l’avionneur a ralenti les cadences de production des Falcon pour coller au marché, qui souffre depuis dix ans et la crise de 2008. Il a aussi lancé en 2017 son plan de transformation qui consiste à adapter les usines au numérique. « Le marché de l’occasion est reparti fin 2017 », notamment aux États-Unis, a confirmé le P-DG, avec un prix des Falcon d’occasion qui a cessé de baisser.
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