De la science des échantillons au business des ressources

Chang'e 5 échantillons
La capsule de Chang'e 5 a ramené 1 731 g d'échantillons lunaires. Crédit : Ambassade de Chine en France.
L’exploration spatiale risque de subir un changement radical avec la possibilité pour des entreprises privées de s’arroger des « périmètres de sécurité », ouvrant la voie à l’exploitation commerciale des ressources non terrestres.

Outre un intérêt scientifique naturel, les échantillons venus de la surface de la Lune ou d’astéroïdes géocroiseurs représentent le graal pour les agences spatiales et les laboratoires. Mais ils ne sont pas les seuls : l’industrie s’intéresse de concert au concept d’utilisation des ressources locales (ISRU : In-Situ Resources Utilization) pour la production d’eau, d’ergols, de matériaux de construction voire de composés pour alimenter des imprimantes 3D.

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