Atoll de Rangiroa, dans l’archipel des Tuamotu, à 350 km de Tahiti en Polynésie française. Aerospatium couvre un exercice interarmées d’évacuation de ressortissants et, surprise, un microdrone Anafi du constructeur français Parrot est utilisé par la Marine, sur la passerelle du bâtiment de soutien Bougainville, un navire de 2 500 t. Un maître (équivalent du sergent-chef dans la marine) est à la manœuvre, faisant habilement décoller son engin en quelques secondes, avant d’appuyer un débarquement de la brigade de protection de la frégate de surveillance Prairial, son bâtiment d’attache.
« J’ai été formé cet été à l’école des drones de la Marine, à Lann-Bihoué, avant d’être affecté en Polynésie sur le Prairial. Je suis détec’ (détecteur) de formation, une spécialité compatible avec l’utilisation de ce drone. Depuis le début de l’exercice, j’ai été utilisé sur les trois navires engagés : le Prairial, le patrouilleur Arago, le Bougainville. Plusieurs vols sont possibles par jour, en fonction des besoins émis par le commandant de la force navale. »
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