Le candidat Emmanuel Macron en avait fait une de ses promesses de campagne au printemps 2017. Dix-huit mois plus tard, son ministre des Armées a donné le coup d’envoi aux études, non pas d’un second porte-avions mais d’un successeur au porte-avions actuel, le Charles-de-Gaulle.
Dans son discours d’ouverture du salon Euronaval, qui se tient du 23 au 25 octobre au Parc des Expositions du Bourget, près de Paris, Florence Parly a annoncé une phase d’études de dix-huit mois sur le PANG (Porte-avions de nouvelle génération). Celle-ci sera articulée autour de trois thématiques. D’une part, il faudra identifier les menaces auxquelles ce PANG sera confronté et les missions qu’il devra accomplir. Par ailleurs il faudra déterminer le type de propulsion qu’il emploiera : nucléaire, comme le Charles-de-Gaulle et les porte-avions américains, ou conventionnelle, comme les porte-avions britannique, chinois et russes. Enfin, il faudra définir – avec un esprit ouvert – les innovations technologiques à introduire sur un bâtiment destiné à opérer jusqu’en 2080.
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