Pour la dernière année d’exploitation d’Ariane 5 avant le début de la transition avec Ariane 6, Arianespace s’est fixé un objectif ambitieux d’au moins douze lancements « à partir de Kourou et avec la gamme de lanceurs actuels ». Derrière ces précautions grammaticales se dissimule la possibilité de trois vols supplémentaires (cf. encadré).
Sur ces douze missions, cinq seront assurées par Ariane 5 pour lancer dix satellites géostationnaires commerciaux à partir du 5 février. Quatre vols seront assurés par Vega, dont un gouvernemental et trois commerciaux. En mars, un premier vol aura pour objectif de placer sur orbite le satellite d’observation optique italien Prisma. Les vols commerciaux permettront de déployer les deux satellites d’observation émiriens Falcon Eye, tandis que le vol de démonstration SSMS-POC (Small Spacecraft Mission Service – Proof of Concept) est prévu au second semestre, avec une charge utile mutualisée pour des micro et nanosatellites de 1,4 à 155 kg.
Trois missions de Soyouz ST en Guyane complètent le manifeste : une pour OneWeb (cf. encadré), une pour la dernière grappe de quatre satellites O3b de SES et une pour le couple formé par le satellite radar italien Cosmo-Skymed SG-1 et le petit chasseur d’exoplanètes Cheops de l’ESA.
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