À dix jours du vote pour le premier tour des législatives, les différents partis ont très peu communiqué sur leurs idées dans certains domaines technique. En ce qui concerne la transition écologique, le Nouveau Front Populaire vise une neutralité carbone d’ici 2050, objectif déjà retenu par le secteur aérien, mais n’aborde pas la question du nucléaire, pourtant essentielle.
Pour Renaissance, le président Emmanuel Macron a évoqué une écologie à la française avec notamment la création de 14 nouveaux réacteurs nucléaires. La tête de liste Valérie Hayer a annoncé elle aussi un objectif de zéro énergie fossile d’ici 2050 « grâce au développement du nucléaire et des renouvelables ». Le RN s’est peu dévoilé sur cette transition écologique mais s’est déjà opposé au pacte vert européen ainsi qu’à d’autres propositions de lois sur les énergies intermittentes.
Le sujet de la mobilité est quant à lui presque absent des programmes, alors certaines associations comme le Groupement des autorités responsables des transports (GART) et la Fédération national des associations d’usagers des transports (FNAUT) lancent un appel aux candidats des législatives en demandant de « faire des mobilités du quotidien une priorité nationale ».
Dans le domaine militaire, Gabriel Attal a évoqué « une défense solide, en doublant le budget de l’armée d’ici 2030 », c’est-à-dire l’application de la LPM 2024-2030 déjà votée… Lors du salon Eurosatory qui se tenait à Villepinte, Jordan Bardella a affirmé que la France devait soutenir son effort de réarmement et soutenir sa base industrielle et technologique de défense (BITD).
Sur le sujet spécifique de la guerre en Ukraine, le NFP veut défendre « la liberté du peuple ukrainien » notamment grâce à une « livraison d’armes nécessaires ». Renaissance confirme son soutien à l’Ukraine et Emmanuel Macron promet des avions, des armes et des munitions mais également l’envoi d’instructeurs français sur le sol ukrainien. Le LR veut un soutien massif à l’Ukraine, mais le RN ne se prononce pas sur ce sujet délicat.
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