La récupération du premier étage d’un lanceur spatial, les prémices d’un marché de l’A380 d’occasion, la réglementation d’un marché du drone civil, le retour en grâce de l’Iran… En ce début d’année, voici quelques événements clé qui pourraient être lourds de conséquences – économiques, structurelles, sociales – pour le secteur aéronautique et spatial. Ce sont des déclencheurs de ces fameux « changements de paradigme » chers au cœur des consultants et des communicants en stratégie.
« Puissiez-vous vivre des temps intéressants. » Sous cette malédiction chinoise toute en politesse se dissimule la peur de tels changements et de l’incertitude qu’ils génèrent, mêlée au désir coupable d’être témoin de bouleversements de l’ordre établi et de la routine qu’il induit. Car lorsque l’on dispose des bonnes clés pour en comprendre les rouages, ces ruptures de cycles sont autant d’opportunités à saisir.
En lançant Aerospatium, un de nos objectifs premiers est de fournir à nos lecteurs l’éclairage qui leur permettra d’évaluer plus clairement les mutations du secteur dans lequel ils évoluent. Plus optimiste que les Chinois apocryphes, le philosophe allemand Georg C. Lichtenberg résumait sa pensée ainsi : « Je ne peux pas dire si cela ira mieux si les choses changent, mais je peux dire qu’il faut qu’elles changent pour que cela aille mieux ». Nous ferons de notre mieux pour qu’Aerospatium témoigne de ces changements, en décrypte les mécanismes et en identifie les enjeux en toute indépendance, pour le plus grand bénéfice de ses lecteurs.
